Communiqué de presse : "Dr Paul Wolff. L'Homme au Leica", à découvrir au Pavillon Populaire, du 17 janvier au 14 avril 2024

Communiqué de presse : "Dr Paul Wolff. L'Homme au Leica", à découvrir au Pavillon Populaire, du 17 janvier au 14 avril 2024
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mardi 5 dÉcembre 2023
"DR PAUL WOLFF. L'HOMME AU LEICA",
À dÉcouvrir au pavillon populaire, du 17 janvier au 14 avril 2024
Le Pavillon Populaire présente la première rétrospective en France consacrée au Dr Paul Wolff (1887-1951), considéré comme l'un des pionniers dans l'utilisation du petit format photographique né en 1929 dans la firme Leica, petit format qui allait changer le devenir de la photographie moderne et contemporaine.
Cette exposition rassemblera, à partir de collections publiques et privées, l'essentiel de l'oeuvre éditoriale et photographique de Paul Wolff.
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ZOOM SUR L'EXPOSITION,
TEXTE D'INTENTION DE GILLES MORA
Cette première rétrospective française permettra de découvrir l'oeuvre multiforme d'un des photographes allemands les plus connus de la période de l'entre-deux guerres, mais très rarement montré. Plutôt qu'un artiste au sens conventionnel du terme, Paul Wolff est le fondateur d'une agence photographique laquelle, avec son associé Alfred Tritschler, fournira, de la République de Weimar jusqu'aux années nationales-socialistes, et après-guerre, une documentation fournie sur cette période agitée de l'Allemagne (près de 700 000 photographies). Cette exposition donne à voir un corpus riche, marqué par la popularisation du petit format 35 millimètres et initié par la marque Leica dont Paul Wolff deviendra à partir de 1926, l'ardent protagoniste.
Paul Wolff jouera, auprès de milliers de photographes amateurs de son époque, le rôle de "passeur" des formes de la modernité photographique de son temps, de la Nouvelle Objectivité à la Nouvelle Vision. Son incroyable popularité internationale (son livre, Mon aventure avec le Leica, 1934, sera publié en plusieurs langues, et vendu à des dizaines de milliers d'exemplaires) en font un photographe omniprésent trop souvent négligé par les histoires de la photographie traditionnelle.
Au total, les photographies de Wolff seront incluses dans plus de 300 publications, et reprises dans les journaux du monde entier. Elles toucheront au domaine du sport (en particulier les Jeux Olympiques de 1936), du travail, des loisirs, de la photographie industrielle, publicitaire, urbaine ou de voyages. Aucun sujet n'échappera à Paul Wolff.
Son travail a rarement été montré, peut-être parce que, même s'il n'a jamais appartenu au parti national-socialiste, une bonne moitié de l'activité photographique de Paul Wolff s'est déroulée sous le régime nazi, de 1933 à la fin de la guerre. Il faut admettre qu'il s'est accordé passivement à un état de choses, se faisant dans son travail parfois l'écho des valeurs nationales-socialistes.
Plus de 140 photographies d'époque provenant des plus grands collectionneurs privés, seront exposées, mises en perspective avec leurs nombreux supports de publication (livres, affiches, publicités), et le matériel Leica d'époque, qui en sont leur contexte explicite.
On trouvera ainsi questionné le rôle historique et sociologique de la photographie dite "grand public", dans une période aussi troublée que fut l'Allemagne de l'entre-deux guerres.

AU PROGRAMME AU PAVILLON POPULAIRE EN 2024
> Les Boutographies, à voir du samedi 4 au dimanche 26 mai
Le festival des Boutographies célèbrera en 2024, son 24e anniversaire.
Initié en 2000 par une groupe de passionnés de la photographie, ce festival a acquis au fil des ans, une solide renommée en France et à l'étranger. Temps fort de la photographie dans la ville, le festival a rassemblé et présenté au fil de ces 23 dernières années, 567 photographes et 34 pays, toutes et tous nous faisant voyager dans leurs cultures et leurs imaginaires chaque fois singuliers.
La 24e édition est à découvrir au Pavillon Populaire et dans d'autres lieux de la ville dès le samedi 4 mai et jusqu'au dimanche 26 mai 2024.
> "Gabriele MÜNTER & Eudora WELTY. Au début, la photographie", à découvrir du mercredi 26 juin au dimanche 29 septembre
Gabriele MÜNTER (1877-1962) et Eudora WELTY (1909-2001) sont deux femmes - artistes majeures du XXe siècle : Gabriele MÜNTER est un peintre reconnu, affiliée au groupe pictural d'avant-garde "Le Cavalier Bleu" et longtemps la compagne de Vassily KANDINSKY. Eudora WELTY, elle, est reconnue comme un des plus talentueux écrivains sudistes américains, dont l'oeuvre n'a d'égale que celle de son compatriote William FAULKNER, tous deux natifs de l'État du Mississippi.
Avant d'être engagées dans la pratique intensive et passionnée de leurs mediums respectifs, la peinture et la littérature, MÜNTER et WELTY se sont d'abord investies dans celle, intensive et passionnée, de la photographie.
À l'occasion d'une visite de sa lointaine famille émigrée au Texas (1898/1900), la jeune allemande en profite pour réaliser une centaine de prises de vues, aussi bien dans l'État du Texas, que dans ceux de l'Arkansas, du Missouri, ou de la ville de New York, à l'occasion de son périple américain. N'ayant aucune idée de sa future activité de peintre, elle mélange cependant la prise de vue et celle du croquis au crayon, aiguisant ainsi sa vision dont bénéficiera sa future activité picturale.
Quant à Eudora WELTY, dès la fin de son adolescence, dans la seconde partie des années 1930, alors qu'elle vit avec ses parents à Jackson, capitale de l'État du Mississippi, elle devient une photographe accomplie, dans un style documentaire caractéristique de son temps, proche des clichés d'amateurs, mais avec un solide point de vue. À la différence de MÜNTER, elle opère dans sa région natale, le Mississippi, dans un contexte de pauvreté et de racisme. Son activité photographique est portée par une grande attention aux femmes noires, à leur sensualité, comme aux conditions de vie rurales. Pour toutes les deux, MÜNTER et WELTY, photographier apparaît comme une propédeutique à leur future activité majeure, peinture et littérature. Plus qu'un simple hobby, la photographie - pratiquée chez ces deux femmes à l'aube de leurs carrières - annonce, le développement à venir de leurs futurs champs artistiques. Une telle similitude active sur un territoire photographique commun (le Sud-Est des États-Unis), ne peut que nous étonner et nous interroger. L'exposition montrera environ une soixantaine de tirages pour chacune des deux artistes.
Isabelle JANSEN, Directrice du Fonds Gabriele MÜNTER, à Munich, sera la commissaire de Gabriele MÜNTER et Gilles MORA, Directeur artistique du Pavillon Populaire et spécialiste de la modernité photographique américaine, sera responsable de Eudora WELTY.
> "Gisèle FREUND. Le regard d'une photographe-sociologue", à découvrir du mercredi 6 novembre 2024 au dimanche 9 février 2025
Femme reporter, photographe toujours préoccupée des relations, de son expression et de son environnement social, Gisèle FREUND (Berlin, 1908 - Paris, 2000) est d'un des rares praticiens de l'image fixe qui ait aussi écrit sur le sens de la photographie (Le Monde et ma caméra, 1970; Photographie et société, 1975).
Née à Berlin dans un milieu bourgeois très aisé, elle prend très vite ses distances avec sa famille pour s'engager à gauche, comme étudiante en sociologie et militante marxiste (elle milite aux jeunesses socialistes). Fuyant l'Allemagne pour la France à l'arrivée d'Hitler, elle devient docteur en sociologie à la Sorbonne (Thèse sur l'histoire du portrait photographique du XIXe au XXe siècle). Elle évolue dans le milieu parisien, auquel elle est introduite par Adrienne Monnier, qui dirige la librairie et maison d'édition "La Maison des Amis du Livre".
Elle est célèbre pour ses portraits de personnalités du monde intellectuel, culturel et politique : portraits de Paul Valéry, James Joyce, Virginia Woolf, André Malraux, Marguerite Yourcenar, Jean Cocteau, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Samuel Beckett, et aussi le portrait officiel du Président François Mitterrand en 1981. En tant que sociologue et photoreporter, elle porte un regard critique et féminin sur le monde de son temps, sur son pays de naissance l'Allemagne d'abord, puis sur la France après son exil, l'Angleterre puis le continent américain où elle conduit une véritable vie d'aventurière.
Gisèle FREUND a conduit un travail de pionnière en photographie. Elle devient en effet, une des premières femmes à utiliser le petit format avec le Leica dont elle se sert autant pour son travail de reportage que pour la galerie de portraits historiques enregistrés en France pendant l'entre-deux guerres.
Pionnière dans l'utilisation du film couleurs dès les années 1930, son travail photographique couvre une bonne partie de l'Europe intellectuelle. Ses archives, largement inexploitées, révèlent une conscience politique progressiste, résolument à gauche, bien au-delà de la portraitiste dans laquelle on cantonne trop souvent sa carrière.
Le Ministère de la Culture lui décerne en 1980, le grand prix national des Arts pour la Photographie.
La rétrospective proposée au Pavillon Populaire sera la première grande rétrospective organisée depuis sa disparition en 2008, la dernière grande exposition ayant eu lieu en 1991 au Centre Pompidou.
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