jeudi 27 JANVIER 2021
EXPOSITION « LE SOLEIL GRILLE, LES MERGUEZ BRILLENT» DU 5 AU 25 FEVRIER 2022 A L'ESPACE SAINT-RAVY Tout au long du mois de février, l’Espace Saint-Ravy accueille quatre artistes, Malo GAGLIARDINI, Thaïs GUIMARD Timothée PELLISIER et Simon PRADAUT, issus de l’École Supérieure des Beaux-arts de Montpellier (ESBAMOCO) et de l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême (ÉESI). Ensemble, ils proposent une exposition sur la thématique du jardin, qu’il soit onirique, vrai lieu de vie citadin (pavillonnaire, public) ou parterre stérile. Le concept est décliné avec humour sous forme d'installations, de sculptures et de peintures. Les objets du quotidien et des scènes de vie sont souvent détournés présentant un nouveau regard sur ce qui nous entoure. Les artistes offrent ici une bonne dose de légèreté résultant d’observations et de questionnements sur l’environnement du quotidien et notre mode de vie. Vernissage le vendredi 4 février à 18h30 (sous réserve des mesures sanitaires) Le titre de l’exposition « Le soleil grille, les merguez brillent » annonce clairement le côté décalé et surprenant de la proposition faite par ces quatre jeunes artistes. En effet, ces derniers développent un univers dans lequel l’aspect domestique vient s’intégrer à la nature avec fantaisie et où ils explorent diverses possibilités plastiques et une multitude de points de vue. HLM, 2020, vue d’installation du diplôme © Malo GAGLIARDINI« Mon travail porte un regard sur les objets issus de l’industrialisation, et sur la manière dont ces objets interagissent avec nous et notre biotope. Mon travail est principalement sculptural, je compose avec des matériaux souvent récupérés, des formes empruntées à nos modes de vie. J’aime fabriquer des sculptures fonctionnelles, qui sont animées par des moteurs et qui remplissent des fonctions prédéfinies. Par exemple, ma pièce In Vitro (2019) est un incubateur d’œufs construit à partir d’éléments recyclés. Pour cette exposition je m’intéresse aux sculptures de jardin faites de façon industrielle, ces objets en résine qui imitent matières et formes. » (Malo GAGLIARDINI)
Fontaine, 2021, céramique © Thaïs GUIMARD « Mes travaux partent souvent d’une chose simple : une observation, un constat, une anecdote, souvent quelque chose de dérisoire que je détourne ensuite. Je m’intéresse beaucoup aux objets, je collectionne et je procède de la même manière dans ma pratique artistique : par accumulation. Je m’intéresse à L’Idiotie (voir à ce sujet l'essai de Jean-Yves Jouannais) des objets, leur absurdité. Depuis un an, je travaille sur plusieurs projets de fontaine parce que je trouve cela fascinant de beauté et d’inutilité. » (Thaïs GUIMARD) « Ma pratique oscille entre divers médiums, installations, dessins, sculptures, images et vidéos 3D, performance, costumes, écriture de nouvelles et de fictions, et mise en scène. C'est au travers de ces pratiques que je recrée un univers onirique, humoristique et à la fois dramatique sur l'idée de l'ailleurs rêvé et du bonheur conventionnel. C'est par le biais de l'imaginaire collectif et des images clichés, stéréotypées et kitch, que cet univers polysémique prend sa forme, souvent contradictoire et amenant à une fin ou à un infini, le plus souvent absurde. » (Timothée PELLISIER).
Fontaine, 2021, installation © Timothée PELLISIER « Les objets que je contemple et que je côtoie, mes amis, la végétation, sont des sujets qui me plaisent et que donc, j’aime peindre. L’univers qui m’entoure, aussi bien physique que numérique, constitue un terrain de jeu et un répertoire à images dans ma pratique de la peinture et de la céramique. Les images familières tournent dans ma tête, je les malaxe jusqu’à en engendrer de nouvelles, qui entrent en résonance les unes avec les autres, tant dans ma pratique picturale que musicale. Je ne peux pas dissocier mon travail d’un aspect ludique et parfois naïf, à la manière des enfants qui bricolent des épées en bois et qui dessinent leurs maisons. Mes instruments de musique en céramique tiennent presque du jouet, je peins les choses que j’aime, et la musique que je crée raconte mes souvenirs. » (Simon PRADAUT) Chaises, 2021, huile sur toile © Simon PRADAUT
Biographies : Malo GAGLIARDINI, originaire de Grenoble, commence ses études à l’École Européenne Supérieure de l’Image d’Angoulême (ÉESI) puis fait un master à l’École Supérieure des Beaux-arts de Montpellier (ESBAMOCO).
Pour plus d’informations, voir les liens suivants : https://www.instagram.com/malocomotrice/ malogagliardini@gmail.com
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